jeudi 3 août 2006

du pays basque

Au pays basque, tout est vert, même le cul des moutons :
Je me suis sentie toute petite, et immense à la fois de faire partie de cette nature-là :
Coucher de soleil sur l'Espagne. Je repense aux heures terribles qu'a vécu ce pays. Il suffisait de traverser le fleuve ...
Un compagnon de route s'est invité jusqu'à San Sebastian et retour. La balade a dû lui plaire, le lendemain un nouveau et encore un autre le dernier jour :

(Il ne vous aura pas échappé que les compagnons de route ici sont verts.)

Le soleil qui réchauffe de ses couleurs la baie de Txingudi sur le fleuve Bidasoa, séparant Hendaye de Hondarribia.
La Navarre :

Se méfier de chaque courbe, chaque virage réservant une surprise, souvent de taille :
Un espoir de bleu dans le gris ....
Forêt d'Iraty :

Montée du col d'Ispéguy (côté espagnol) :


Juillet 2006 : je découvre une partie du pays basque. Le camp de base est établi à Hendaye (permet de trouver des fruits et légumes, et surtout de l'essence pas trop chère en Espagne).

J'ai silloné un peu la montagne de part et d'autre de la frontière. Le pays est encore sauvage et tout ce vert au plus chaud de l'été ça fait vraiment du bien. Même la moto qui va sur ses 40.000 km semble apprécier la fraîcheur.

Suggestion de balade :
départ d'Hendaye, aller faire le plein à Irun.
direction Iruna (Pampelune) par la N 121. Cette grande nationale est dangereuse, fréquentée par les poids lourds et il est difficile de dépasser. C'est dommage car la vallée de la Bidasoa est agréable. Il faut faire un détour par le petit village de Biriatou. L'église donne sur un fronton de pelote. Elle vaut d'être visitée avec ses stèles rondes et ses loges, typiques de la région.
Quitter la N121 à la hauteur de Bera (Vera), et prendre la montagne par la N1310 vers le col d'Ibardin. La route du côté français est mauvaise. On rejoint Ascain par la D4, puis surtout Sare et Ainhoa, typiques qui méritent une halte.
Poursuivre en Esapgne par Dancharia. La Navarre encore préservée s'offre à vos roues. La N121B est très peu fréquentée. Je poursuis vers le col d'Ispéguy par la NA2600. La descente du côté français vers Saint-Etienne de Baïgorri est .... vertigineuse ! Heureusement là encore, peu de véhicules. Je rejoins rapidement Saint-Jean Pied de Port, malheureusement infesté de touristes. Il faut songer à visiter la citadelle avant 9h30, hélas pour moi, mais je sais que je reviendrai.
Je poursuis vers Mendive par la D18 pour entreprendre la vallée d'Ossau-Iraty. Ce qui me surprend tout d'abord c'est qu'on y voit beaucoup de vaches et très peu de brebis. Pourtant la vallée a donné son nom au fameux fromage. La montée est brutale. Tous les kilomètres un panneau annonce la dénivellée aux cyclistes en mal de sensations tourdefrançaises. Je grimpe dans le brouillard, et enfin, la côte se fait moins raide passé le col de Burdincutxeta. Quelques étangs et une végétation de montagne. La montagne est à portée de la mer dans ce beau pays. Avec quelques atrocités architecturales aussi... je déteste les chalets que le manque de scrupules decertaines a plantés là-haut. Des brebis qui sont sans doute moins d'état d'âme ruminenttranquillement à l'abri des grands sapins. La descente sur Larrau est assez abrupte mais je suis du bon côté de la montagne. La route qui serpente en bordure du gave est bucolique à souhait.
Je délaisse Tardets sur ma gauche pour rejoindre Aramits à partir duquel la route est quelconque. Je traverse Oloron Sainte-Marie pour entrer dans le Béarn et rejoindre Pau, au bout d'environ 250 km parcourus.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

oooooh ^^ elles sont belles tes photos! ça donne mieux que sur l'appareil hein!

je t'embrasse fort ma p'tite maman que j'aime tres fort de tout mon coeur tellement que je peux pas dire (K)

Anonyme a dit…

Hé bé ... 8 mois entre deux nouveautés.. En plus , c'est pas pour dire mais le blaugue y prend même pas les majuscules :(

michant le blaugue !!

Unknown a dit…

De bien belle photos !
Ca me rappelle un trip là bas, dans les pyrennées espagnoles, en partant de Bayonne, avec un 748 R ...
Que du bonheur

Tom - souvenirs, souvenirs !

Anonyme a dit…
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